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En toute solidarité pour les femmes vulnérables

Le 27 février aura lieu la Soupe pour elles à l’Esplanade de la Place des Arts à Montréal, une initiative d’Energir. Comme le souligne Sophie  Brochu, présidente et chef de la direction d’Énergir, instigatrice et porte-parole de Soupe pour Elles, cette initiative, en plus d’être une campagne de financement, est aussi un événement où les gens de différents milieux se retrouvent autour d’une soupe afin de démontrer leur appui aux femmes en difficulté, en situation de précarité, d’itinérance ou victimes de violence.

Cette année, 11 organismes, dont certains sont membres du Mouvement, bénéficieront des montants amassés pendant cette campagne : La rue des femmes, Auberge Madeleine, La Maison bleue, Le Chaînon, Mères avec pouvoir, Passages, La maison Marguerite, Chez Doris, Pavillon Patricia Mackenzie, Logis Rose Virginie et La Dauphinelle. Vous êtes invités à contribuer à la campagne de socio-financement en visitant le site Internet de La Ruche : https://laruchequebec.com/projet/soupe-pour-elles-5416/

Certains organismes mentionnés précédemment travaillent pour mettre fin à l’itinérance chez les femmes à Montréal. Alors qu’elles ont grandement besoin d’aide, les femmes sans-abri passent la plupart du temps inaperçues. En effet, le dénombrement 2015 a permis de recenser 3016 personnes en situation d’itinérance visible à Montréal. De ce nombre, environ le quart (24 %) des personnes identifiées comme étant en situation d’itinérance étaient des femmes. Par ailleurs, ce pourcentage ne tient pas compte de celles qui, avant de se retrouver dans la rue, se réfugient un certain temps chez un parent ou un ami ou demeurent dans des conditions précaires et dangereuses, avec un conjoint violent ou un proxénète. Les données du dénombrement de 2018, dont nous attendons le dévoilement sous peu, devraient confirmer cette réalité.

Les organismes qui viennent en aide aux femmes vulnérables les accueillent de manière inconditionnelle et sans jugement. Souvent, les femmes qui frappent à leurs portes vivent des difficultés au plan personnel, social et économique diverses, notamment des problèmes de santé mentale et physique, de dépendances, de troubles de comportement. Plusieurs souffrent de séquelles d’agressions, de violence et d’abus physique, sexuel et psychologiques. Elles trouvent dans les maisons un hébergement sécuritaire avec un service d’accompagnement adapté à leurs besoins. Pour rendre cet accueil possible, les organismes sont dépendants du financement public et privé essentiel à la poursuite de leur mission.

Le 27 février à midi, venez démontrer votre solidarité envers les femmes itinérantes, venez partager une Soupe pour Elles à l’Esplanade de la Place des Arts. Le Mouvement pour mettre fin à l’itinérance à Montréal y sera. C’est un rendez-vous !

 

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